1.1 Exercices physiques et courbe pondérale
Les dernières études épidémiologiques démontrent que la ménopause ou la prise de THS, n’est pas systématiquement responsable de la prise de poids dont les femmes se plaignent. Le poids augment bien avec l’âge, mais il n’accuse aucune variation nette au moment de la ménopause. Il ne fait que poursuivre la courbe ascensionnelle amorcée bien avant l’installation de la ménopause. Il faut plutôt incriminer la sédentarité associée à une prise alimentaire trop riche.
Le surpoids et l’obésité constituent un problème de santé publique, particulièrement quand cette prise de poids se situe au niveau de l’abdomen, car elle augment notablement le risque et la morbidité cardio-vasculaire.
Quand le tour de taille dépasse 102 cm chez l’homme et 88 cm chez la femme, cela expose l’individu au syndrome polymétabolique (SPM) qui concerne déjà près de 50 millions d’américains. Ce syndrome s’accompagne d’une élévation de la pression artérielle, d’une intolérance au glucose ou d’un diabète, d’une dyslipidémie (augmentation des triglycérides et, ou du cholestérol).
Il y a une règle intangible du fonctionnement métabolique de l’organisme : c’est ce que l’on appelle le métabolisme de base :
La masse musculaire détermine le niveau de dépense énergétique de repos. Plus la masse musculaire est élevée, plus la dépense énergétique de repos est élevée. Le vieillissement et le manque d’exercice physique cumulés aux excès alimentaires occasionnent une fonte musculaire de 2 à 3 Kg en 3 à 5 ans qui font ainsi chuter le niveau de dépense énergétique de repos et augmente la masse grasse.
Il est donc impératif d’essayer de maintenir le plus longtemps possible cette masse musculaire afin de préserver notre métabolisme de base et éviter ces kilos indésirables qui se fixent principalement sur l’abdomen. Seule l’activité physique, associée à un bon équilibre alimentaire a un effet favorable et durable sur la courbe pondérale.
L’exercice physique est l’un des fondements de l’équilibre hormonal. Le corps humain est conçu pour le mouvement, tous les systèmes de l’organisme, qu’il s’agisse des organes, des systèmes circulatoire et lymphatique, des muscles, des os, fonctionnent mieux quand le corps est en mouvement. Cela permet de conserver souplesse et tonicité. L’exercice physique accroit la sécrétion d’endorphine, d’où un sentiment de bien-être.
La marche à pied 20 à 30 minutes par jour, participe à la construction de l’os, augmente la masse musculaire, améliore l’équilibre et la coordination. Ce type d’exercice conserve leur souplesse aux articulations et aux muscles qui les entourent leur offrant ainsi un meilleur support. Le mouvement, facilite la circulation sanguine, donc l’élimination des toxines, par le biais de la sueur et du système lymphatique. L’exercice modéré soutient le système immunitaire en augmentant le nombre des globules blancs, aidant ainsi l’organisme à lutter contre les attaques.
Un sport d’endurance, augmente la capacité du corps à oxyder les lipides et à utiliser à des fins énergétiques les lipides stockées dans les tissus adipeux. Améliore aussi le profil cholesterolique. La pratique régulière d’un sport diminue de 34 % le risque de souffrir d’hypertension.